samedi 19 août 2017

Respect du stock d'innovations ancestrales : exemple des hottentots

Par Julie Amadis
Le 25/08/2016
#IPEAVAEAFAF
publié le 19/08/17 sur Le Savoir en Échanges



Les Hottentots un peuple de chasseurs cueilleurs d'Afrique Australe sont décrits par Pieter Kolben, un explorateur prussien du 18° siècle comme un peuple dont l'altruisme et le partage sont omniprésents :

  "Un Hottentot ne peut manger seul, et quelque affamé qu’il soit, il appelle ceux qui passent près de lui pour partager sa nourriture ; et lorsque Kolben exprima son étonnement à ce sujet, il reçut cette réponse : « C’est la manière hottentote ». Mais ce n’est pas seulement une manière hottentote : c’est une habitude presque universelle parmi les « sauvages ». Kolben qui connaissait bien les Hottentots, et n’a point passé leurs défauts sous silence, ne pouvait assez louer leur moralité tribale. L'entraide Un facteur pour l'évolution

La logique du Hottentot qui appelle dans la forêt pour avertir les autres humains qu'il a quelque chose à manger et qu'il peut partager son repas avec celui ou ceux qui auraient faim est inintelligible pour un occidental vivant sous un système capitaliste aujourd'hui.
Il y a 694885 SDF en France dont 31000 enfants.
Lire : 15 enfants-SDF sont morts en 2013. 31000 enfants dorment dehors en France dans l'indifférence générale.
Et personne jamais ne leur dit "viens chez moi il y a une place".
 Personne ou presque ne propose à manger à ceux qui ont faim dans nos villes.
Chez nous, dans notre monde du XXI° siècle, les gens ont peur qu'on leur vole ce qu'ils possèdent, ont peur qu'un mendiant leur quémande 1 euro. Ils marchent d'un pas rapide dans la rue sans jamais regarder les mendiants sur le trottoir de peur qu'une communication, même minime, ne les amène à devoir se sentir obliger de partager un tout petit peu du grand confort dans lequel ils vivent.

Et toutes ces personnes qui peuplent les villes et marchent vite, le regard dans le vide sont considérées comme "normales".
Et ceux qui veulent tout partager sont considérés comme des "fous".
Jack London dépeint très bien cette réalité du monde capitaliste avec le personnage de l'évêque Morehouse dans le Talon de Fer. Cet homme d’église décide un jour de suivre le véritable message de Jésus et de donner aux pauvres tout ce qu'il possède. Il a d'abord été étiqueté "malade" pour ensuite être interné. Pour la classe sociale auquel il appartenait, son comportement était inconcevable.
Cette fiction colle parfaitement à notre réalité. Quiconque décide de partager sans contrepartie, quiconque donne de lui même pour défendre les opprimés sans y gagner matériellement ou professionnellement quelque chose est suspecté de folie et/ou criminalisé.
Le prêtre Riffard qui avait accueilli des sans papiers dans son église avait été poursuivi par L’État français.

Lire :

"Un prêtre qui aide son prochain poursuivi par l'Etat capitaliste" 

Cette attitude occidental vis à vis des gens qui dédient leur vie aux plus pauvres, aux plus démunis s'explique selon Date Miller et Rebecca Ratner par :"la "norme sociale d’intérêt personnel" qui consiste à affirmer que les individus sont motivés par l'intérêt personnel, et surtout qu'ils doivent l'être. "Au moins dans les cultures individualistes, aucune motivation n'est considéré plus normale (ou rationnelle) que l’intérêt personnelle."" (Jacques Lecomte, La bonté humaine, p 168)


Pour la quasi totalité des individus de la planète, "gagner un bien" par le travail ou "trouver un bien", c'est posséder quelque chose qui "leur appartient à eux en tant qu'individu" et "à personne d'autre".

La notion de "propriété" est très importante et très ancrée dans la psychologie des individus de la planète qu'ils soient "riches" ou "pauvres".
Certes, il existe encore quelques communautés ou tribus de "chasseurs cueilleurs" situées souvent dans des zones géographiques inhospitalières et isolées. Elles sont en voie d'extinction.

Pourtant durant 61000 ans, la notion de "propriété" n'avait aucun sens. Tous les individus étaient comme les Hottentots. Ils pêchaient, cueillaient, chassaient, inventaient et fabriquaient de nouveaux outils, amélioraient leur habitation, peignaient, sculptaient ...
Tout cela ils le faisaient pour survivre mais aussi par plaisir...
Toutes leurs productions servaient l'ensemble de la communauté.

L'attitude du Hottentot qui après avoir cueilli, chassé ou pêché, crie dans la forêt au cas ou quelqu'un aurait faim est conforme à celle des chasseurs cueilleurs égalistes du paléolithique.


"Et tandis qu’en pays sauvage, chez les Hottentots par exemple, il serait scandaleux de manger sans avoir appelé à haute voix trois fois pour demander s’il n’y a personne qui désire partager votre nourriture(...) " L'entraide Un facteur pour l'évolution


Pendant 61000 ans les humains ont partagé toutes les richesses : un temps 6,7 fois plus long que celui de l'inégalisme

Ce pêcheur chasseur cueilleur considère que le poisson qu'il a péché ou l'animal qu'il a chassé ne lui appartient pas à lui parce que ce sont ses bras qui l'ont pêché ou chassé mais que cette nourriture appartient à tous les humains parce que ce sont les découvertes de ses ancêtres qui lui ont permis de pêcher ce poisson ou de chasser cet animal. Il est donc juste et naturel que les découvertes de ses ancêtres qui lui ont permis la pêche du poisson ou la chasse de l'animal puissent nourrir d'autres humains que lui même.


LA RICHESSE PROVIENT DU STOCK D'INNOVATIONS ANCESTRALES


La richesse ne provient ni du travail comme le disait Marx, ni des innovations actuelles comme le disait Shumpeter ni de la formation comme le disait Schultz et Stroumiline, ni du capital comme le disait Adam Smith.

La valeur d'un bien provient avant tout de la somme des innovations de nos ancêtres. Si le feu, les mots ; les outils n'avaient pas été inventés, nous tiendrions difficilement une semaine de survie.
80% de notre productivité provient de la découverte du feu, des mots, l'agriculture et les nombres.
C'est donc bien la somme des innovations et découvertes des hommes depuis qu'ils existent qui nous permet de vivre jusqu'à plus de 90 ans.

Yanick Toutain a théorisé ce concept de stock d'innovations ancestrales de la façon suivante :

"La grille scientifique POSTMARXISTE intègre cette notion de la façon suivante1° 80% de la productivité humaine sont LE FEU LES MOTS L'AGRICULTURE LES NOMBRES2° La plupart de ces INNOVATIONS ont été faites pendant des centaines de milliers d'années sur le CONTINENT AFRICAIN3° ce sont les membres de la STRATE DES INNOVANTS qui en sont les DECOUVREURS et les INVENTEURS.4° Etre humain c'est RECEVOIR la CONNAISSANCE de cet HERITAGE ANCESTRALCelui qui ne connait pas le feu , les mots, l'agriculture les nombres n'est PAS un HUMAIN5° L'humain RECOIT DONT EN LUI cet HERITAGE ANCESTRAL provenant des ANCETRES INNOVANTS...6° Ces ancêtres innovants sont DONC EN NOUS.... de la même façon que sont EN NOUS les ATOMES qui se sont fabriqués il y a des MILLIARDS D'ANNEES....


La logique naturelle d'une société est donc le partage intégrale des richesses.
Il ne viendrait à l'idée de personne dans un vaisseau spatiale de prendre plus de place pour X ou Y raison.

RESPECTER LES INNOVATIONS ANCESTRALES REVIENT
 A  PARTAGER LES RICHESSES


Et pourtant depuis 10000 ans certains humains usent et abusent de tous les subterfuges possibles pour prendre la part de droits d'auteurs ancestraux qui revient à chaque humain.
Ce butin ancestral chaque classe sociale spoliatrice le vole aux spoliatés en utilisant une magouille économique.
La classe capitaliste considère que grâce à la propriété des moyens de production qu'elle détient elle a droit à percevoir un revenu supérieur aux autres et donc à voler la part de droits d'auteurs ancestraux qui aurait dû revenir aux Terriens spoliatés.
La classe de l'Innovoisie considère que grâce à ses talents de création elle mérite plus.
La classe des diplômés la Formoisie développe l'idée selon laquelle la productivité est bien plus importante grâce à leur formation et donc ils peuvent avoir un revenu plus important que les sans diplômes.

Toutes ces classes spoliatrices cherchent à tirer leur épingle du jeu et arnaquent plus de 70 pour cent de la population mondiale en leur volant la part du butin ancestrale qui leur revient en tant que descendants des humains ayant découvert et inventé tout ce qui nous sert à vivre et survivre.


butin ancestral : ensemble des richesses produites grâce à la productivité historique. Il devrait être réparti entre tous les descendants des Innovants. C'est l'usage gratuit et égoïste des Innovations ancestrales qui permet l'existence d'une lutte des classes dans laquelle les classes spoliatrices tentent de s'accaparer la plus grosse part de ce butin. Le rôle parasitique de ces classes est tel que les choix de production eux-mêmes sont sous l'influence de la lutte des strates : Les spoliateurs ne volent pas seulement les choses, ils ont volé en amont le choix de les fabriquer au détriment de la fabrication de choses bien plus utiles.postmarxisme : théorie matérialiste historique ayant évacué l'erreur d'Adam Smith, la croyance en la valeur-travail et la négation du stock des Innovations ancestrales comme source fondamentale de la productivité humaine. Le postmarxisme ne nie pas la lutte des classes : il la considère comme la lutte pour l'accaparement égoïste du butin ancestral.



Cette absence de solidarité humaine, cette absence d’empathie envers celui qui n'a rien, est la base de tout système inégalitaire, qu'il soit féodal, capitaliste ou communiste (au sens stalinien du terme).

Il faut en finir avec l'inégalisme et revenir à l'égalisme qui a perduré pendant 61000 ans (et perdure encore chez certains peuples de chasseurs cueilleurs).

C'est le seul moyen pour préserver la gentillesse, l'altruisme et les capacités innovantes des êtres humains que l'on observe encore chez les enfants avant qu'ils ne subissent une pression à l'intégration dans un monde dans lequel règnent l'individualisme et la compétition.





lundi 26 juin 2017

Afrilisation : ce sont les Africains qui ont découvert l'Amérique (Awérique)

Par Julie Amadis
#IPEAVAEAFAF
Le 20/06/2017










A l'école, on apprend aux enfants que c'est Christophe Colomb qui a découvert l'Amérique en 1492.
Les Awaniens (Amérindiens) sont quasi absents dans la belle histoire racontée par les professeurs aux petits occidentaux.
Christophe Colomb est présenté comme un héros aventurier qui découvre un continent inconnu.
Pourtant des gens habitaient déjà le continent avant l'arrivée de Colomb !
Et ces gens là, que les Européens ont appelés "indiens" ont été exterminés par les envahisseurs présentés pourtant en héros dans les programmes scolaires.

Ils ont exterminé 95 % des Awoniens (Indiens d'Amérique, enfants d'Awonawilona)


Aux enfants d'Europe curieux qui demandent :
"Oui mais les premiers habitants de l'Amérique, ils sont arrivés là comment ?"
On leur raconte que il y a 13000 ans, les premiers hommes du continent sont passés par le détroit de Béring et qu'ils sont arrivés en Amérique du Nord. Ces hommes venaient d'Asie et sont arrivés sur le continent par voie terrestre.

Ces migrants là qui sont passés par le détroit de Béring ne sont pas les premiers habitants du continent américain.





LES VÉRITABLES DÉCOUVREURS SONT LES AFRICAINS

ILS SONT ARRIVES PAR BATEAUX EN AMÉRIQUE DU SUD ENTRE 10000 ET 50000 AVANT NOTRE ÈRE


Les véritables découvreurs de l'Amérique sont les Africains.
Des Africains sont arrivés en Amérique du Sud par la mer.

Parc Serra da Capivara
Ce sont les travaux de Niède Guidon, une archéologue qui travaille au Brésil depuis 1978, qui ont mis à jour cette découverte. Sur le site de de la Serra da Capivara à Boqueirao de Pedra Furada, les peintures rupestres sont datées entre 35200 et 33200 avant notre ère.
Mais nous avons d'autres traces de la vie humaine bien antérieures. Les galets transformés pour être utilisés comme outils sont datés entre 100000 et 50000 ans avant notre ère.



Parmi les dessins, on trouve des bateaux qui ont été datés de 20000 ans.

L'Afrique est le berceau de l'humanité.
Comme les squelettes les plus anciens de Sapiens ont été découverts en Afrique, au Maroc, et sont datés de 300000 avant notre ère, nous savons que les premiers habitants de l'Amérique sont arrivés par migration.

"Homo sapiens primitifs, les fossiles de Jebel Irhoud représentent à ce jour les traces les plus anciennes d’Homo sapiens sur le continent africain. Toutefois, les paléo-anthropologues en ont recensé d’autres, à Florisbad (Afrique du Sud, 260 000 ans) et à Omo Kibish (Éthiopie, 195 000 ans). L’origine de notre espèce résulte donc sans doute d’un scénario complexe impliquant l’ensemble de l’Afrique." Le Point
Des dessins de bateaux ont été retrouvés à Pedra Furada.
Ils utilisaient donc ce moyen de transport et donc ces premiers habitants du Brésil sont arrivés par navire sur le continent.


Les peintures et les outils retrouvés sur le site de la Serra da Capivara nous disent beaucoup de choses sur la vie de ces premiers habitants d'Amérique.

Niède Guidon nous explique dans le documentaire d' Elisabeth Drévillon :

"ce sont des petits
groupes qui sont arrivés très tôt sur le site au Brésil et qu'"ils ont laissé tout ça (elle montre le site, les outils) jusqu'à l'arrivée des blancs"

Les traces humaines les plus anciennes retrouvées à Pedra Furada remontent à une date située entre 100000 et 50000 ans.
Certains quartz, sortes de galets, retrouvés aux abords des peintures, ont été modifiés par des humains pour servir d'outils. Ce sont ces premiers outils qui sont la preuve d'une présence humaine si ancienne (entre 100000 et 50000 ans).

Yves Coppens, célèbre préhistorien considère que toutes ces preuves permettent de valider la thèse de la découverte de l'Amérique par les Africains.

"Yves Coppens, professeur au Collège de France, s'appuyant sur la grotte de Pedra Furada, considère ainsi le peuplement par voie maritime depuis l'Afrique, il y a peut-être 100 000 ans, comme crédible."

Niède Guidon assimile les peintures de Pedra Furada à "des sortes de bandes dessinés".
En effet, ces peintures nous racontent des histoires.
Nous y voyons des gens danser, des humains visiblement heureux qui lèvent les bras, des personnes qui font l'amour, des femmes qui accouchent, des animaux, des dessins qui ressemblent à des personnages de dessins animés.
Un mélange de représentations de la réalité et peut être aussi d'histoires fictives.

Comme ce que l'on voit dans les dessins d'enfants, ces humains se racontaient et racontaient aussi des histoires inventées.

C'est magistrale, impressionnant. On est touché au cœur quand on observe ces traces de nos ancêtres.

Ce sont les peintures pariétales les plus anciennes. Elles ont subi plusieurs datations avec plusieurs techniques. La thermoluminescence, plus précise comme technique de datation, leur donne entre 35200 et 33200 ans d'âge.
Ce qui classe ces peintures comme les plus anciennes peintures pariétales connues. La grotte de Chauvet dont l'occupation est datée de 33000 à 29000 avant notre présent était la plus ancienne connue jusqu'à la découverte des peintures de Pedra Furada.
Un crâne humain retrouvé sur les lieux a été daté de moins 25000 ans et les deux dents retrouvées à proximité du crâne sont datées de moins 37000.





RÉVÉLER LA VÉRITÉ HISTORIQUE SUR LA DÉCOUVERTE DE L'AMERIQUE PAR LES AFRICAINS DÉRANGE BEAUCOUP LES AMÉRICAINS



Niède Guidon a subi de nombreuses menaces depuis qu'elle travaille à la Pedra Furada.
Elle explique dans le documentaire Elisabeth Drévillon que les Américains ont essayé de la faire passer pour folle.

Niède Guidon interviewée explique comment la nouvelle de l'ancienneté des peintures de Serra de Capivara et la découverte de l'Amérique par les Africains est reçue en Amérique.

"Du côté américain, ça a été "non c'est pas vrai. Mme Guidon est folle. Elle s'est trompée. Elle a pris des charbons qui étaient le résultat des feux naturels pour des charbons des foyers." Tandis que les charbons que nous avons datés c'est des charbons qui étaient à l'intérieur des foyers." (Niède Guidon dans le documentaire d'Elisabeth Drévillon)


Niède Guidon explique ce qui, selon elle, dérange dans cette découverte.

"Ce sont des peintures qui montrent d'une culture qu'on ne soupçonnait pas du tout en Amérique. La Préhistoire américaine, c'était une préhistoire de petits attardés qui sont arrivés ici très tard et qui n'avaient pas une bonne tête"
Les envahisseurs européens qui ont décimé les populations indiennes et mis en esclavage les Africains inventent et font circuler une histoire mensongère en omettant que l'Amérique a été découverte par les Africains entre 100000 et 50000 avant notre ère.

LE FAIT QUE LES PREMIERS HOMMES D'AMÉRIQUE SOIENT DES AFRICAINS DÉRANGENT CEUX DONT LES ANCÊTRES PROCHES ONT MIS EN ESCLAVAGE DES AFRICAINS PAR MILLIERS


Les défenseurs du système capitaliste  ne veulent pas que l'histoire des premiers hommes soit mise en valeur.
D'abord parce que les premiers hommes avaient tous l'apparence des Africains.

Nous savons que l'Afrique est le berceau de l'humanité.

"Car c'est au cœur de l'Afrique, faut-il le rappeler, que la race humaine s'est forgée voilà plus de 200 000 ans, avant de conquérir le monde. Certains d'entre nous auraient tendance à oublier ces précieuses racines." Le Point
Nous savons maintenant que les peaux ne se sont éclaircies qu'à partir de 8500 avant notre ère.

Paléolithique : Les ancêtres des Européens sont des Africains à peau foncée. Les éclaircir comme Rahan est raciste.

Art au Paléolithique : les cheveux crépus des Vénus témoignent des origines africaines des Européens

Ils  méprisent les Africains car ce sont ceux qu'ils ont mis en esclavage en les faisant venir par navires d'Afrique pour les faire travailler dans leurs champs de sucre, de coton et de tabac.

Comme nous avons maintenant la preuve grâce aux travaux de Niède Guidon que les premiers habitants d'Amérique n'étaient pas d'origine asiatique mais Africaine, nous savons que ils avaient la peau couleur rose foncée et ressemblaient aux Africains actuels.
Le squelette d'une femme datant de 12000 ans a été retrouvé dans l'est du Brésil à Lapa Vermalha. Une reconstitution à partir du squelette a été faite et on voit clairement qu'il s'agit d'une Africaine que les paléontologues ont nommé Luzia.
Reconstitution informatique de Luzia à partir d'un squelette découvert au Brésil datant de 12000 avant notre ère

AFRILISATION : LES PRINCIPALES DÉCOUVERTES ONT ÉTÉ FAITES AU PALÉOLITHIQUE PAR DES AFRICAINS


Les découvertes majeures de l'humanité ont été faites par les humains du Paléolithique.
Les découvertes et inventions du feu, les nombres, les mots ont été faites par eux.
Et même l'agriculture (découverte bien avant le néolithique) ....

Os de d'Ishongo découvert en 1950 prouve que les africains connaissaient les nombres premiers donc les tables de multiplications et les multiples en 20000 avant notre ère, ce qui démontre que le degré d'abstraction et de connaissance était très important !!!
l'Os d'Ishango découvert au Congo prouve que
les Africains connaissaient les nombres premiers

Afrilisation : les découvertes et innovations de nos ancêtres africains sont innombrables


Toutes ces découvertes majeures ont été faites bien avant la sédentarisation qui est datée entre 9500 et 7500 av JC et la civilisation dont on date la première, en moins 3500 avant JC. 

A une époque où tous les humains étaient des Innovants à une époque où la violence était quasi inexistante et où le partage allait de soi, les découvertes majeures de l'humanité ont été faites.


lire :

Les humains du Paléolithique étaient des Innovants

Pendant 61000 ans les humains ont partagé toutes les richesses : un temps 6,7 fois plus long que celui de l'inégalisme



Certains en Amérique ont envie de faire passer les hommes préhistoriques pour "des attardés" comme le dit si bien l'archéologue Niède.

" La Préhistoire américaine c'était comme si c'était une préhistoire des petits attardés mentaux qui sont arrivés ici très tard et qui n'avaient pas une bonne tête" Niède Guidon

Lire :

Respect du stock d'innovations ancestrales : exemple des hottentots


POURSUIVRE LE COMBAT DE NIEDE GUIDON SAUVEGARDER LES TRACES DE NOS ANCÊTRES FAIRE DE NOUVELLES DÉCOUVERTES SUR LEURS INVENTIONS ET LES TRANSMETTRE


Niède Guidon s'est littéralement battue pour sauvegarder ces peintures.
Niède Guidon

Jusqu'en 1978, les gens ne savaient pas ce que signifiaient ces peintures. Un des ouvriers qui travaille maintenant auprès de Niède Guidon pour fouiller et découvrir de nouvelles peintures explique dans le documentaire que dans les années 70, personne ne savait que ces peintures dataient de l'époque préhistorique.

Niède Guidon quitte Paris pour s'installer au Brésil et commence ses recherches sur le site en 1978.
L'endroit où se trouve le site des peintures est utilisé pour la chasse.
Les habitants ne voient pas d'un bon œil les efforts de Niède Guidon pour protéger les peintures rupestres. 

Pour protester, des paysans brûlent des pneus le long de la paroi de la falaise. Ainsi c'est toute une partie de l'histoire de l'humanité qui a disparu.

Les pressions se font de plus en plus fortes contre les chercheurs qui souhaitent continuer à explorer ce que disent les premiers hommes. Niède Guidon reçoit des menaces de mort. Le musée est aussi menacé d'être détruit.

Niède Guidon décide de riposter et de protéger le site.
Elle a dit aux autorités brésiliennes :
"S'ils rentrent, c'est un acte de violence. je ne vais pas supporter la violence. Donc, on va répondre et il va y avoir des morts". (Niède Guidon interviewée)

Une employée du musée raconte :

"On voulait que Niède parte d'ici. Mais elle ne l'aurait jamais fait. Jamais"

C'était en 2004. Depuis le parc est surveillé par 98 gardiens.


Protéger ce patrimoine de l'humanité est un combat quotidien. Niède sait que c'est la misère des populations locales qui engendre la détérioration du parc et de son patrimoine historique. Elle se bat donc pour développer l'économie....




Niède Guidon nous demande à nous, les nouvelles générations, de préserver ce site :


" J'espère que ceux qui vont rester vont lutter pour garder tout ça car ce serait dommage pour l'humanité que tout ce patrimoine se perde."

Soyons digne de Niède Guidon. Préservons ces peintures rupestres et continuons les recherches qui ne font que commencer sur l'Afrilisation.
L'histoire de nos ancêtres doit nous guider vers un autre avenir que la continuité d'un système destructeur de nature et d'humanité. Un avenir digne de nos ancêtres du Paléolithique, un avenir où les innovants sont respectés (ce qui commence par le respect des enfants), d'humains gentils partageurs solidaires empathiques qui respectent leur planète.

Il faut reprendre cet héritage, et faire de la Terre la planète où vivent de véritables humains respectueux de la nature et  qui aident leur prochain.